- Pôle lagunes - https://pole-lagunes.org -

Cap sur les Etangs du Lindre, forêt du Romersberg et alentours

Tous les 15 jours partez à la découverte d’un site Ramsar français

Date de publication 19/12/2014

 

Avec la campagne d’information « Cap sur … [1]« , l’association Ramsar-France, l’Onema et les Pôles-relais zones humides, visent à faire connaitre la richesse des sites labellisés « Ramsar » sur notre territoire.

Cette semaine cap sur les « Etangs du Lindre, forêt du Romersberg et alentours »
Désignation : 2 février 2003
Superficie : 5 308 ha
Localisation : à 50 km de Metz, dans le département de la Moselle, en Lorraine
 
Coordinateur : Thibaut GLASSER
Structure : Domaine de Lindre
67 rue principale
57260 Lindre-Basse

 

  

Extrait de la page du site Ramsar des « Etangs du Lindre, forêt du Romersberg et alentours » [2]

 

Ce site naturel est exceptionnel par la diversité de ses milieux : étangs peu profonds, roselières, ruisseaux, mares, prairies, pâtures, haies et bosquets, terres cultivées et, sur plus de la moitié de sa surface, forêts.

La richesse écologique du lieu tient aussi à la flore et à la faune qu’on y rencontre. On y trouve une des plus belles populations européennes de chat forestier. Des milliers d’oiseaux fréquentent le site tout au long de l’année pour la reproduction, la migration et l’hivernage : environ 120 espèces nicheuses et plus de 250 espèces observables… Chaque été, des milliers de canards trouvent refuge sur les étangs.

L’homme a occupé cette région marécageuse dès le néolithique, attiré par la présence du sel dans la vallée de la Seille. La création de l’étang de Lindre, dont l’origine remonterait au XIIème siècle, avait pour vocation principale d’alimenter les populations en poissons et gibier d’eau.

Aujourd’hui, l’exploitation piscicole extensive de l’étang se poursuit (carpe commune, brochet, sandre, gardon, tanche…) et d’autres activités comme l’élevage, la culture céréalière et la production de bois d’œuvre sont pratiquées. Cette présence est un atout indéniable pour maintenir un équilibre entre l’entretien de ces milieux naturels et leur exploitation. Par ailleurs, les activités touristiques et de découverte de la nature se développent.

S’il n’y a pas de menaces directes qui pèsent sur le site, il convient toutefois de veiller à la fréquentation touristique afin d’en préserver la tranquillité. Le défaut d’entretien de certains milieux, l’évolution des paysages, le drainage et l’utilisation toujours plus importante des produits chimiques sont également à surveiller.

 

Découvrez cet espace d’exception, au sein de différents centres d’information: au Domaine de Lindre, à la Maison du Pays des étangs, au Parc Naturel Régional de Lorraine.

Le Domaine de Lindre, le Parc naturel régional de Lorraine, l’Office national des forêts, le CRPF Lorraine-Alsace sont les chevilles ouvrières de la préservation de ce territoire hors du commun…

 

L’association Ramsar-France remercie Thibaut GLASSER pour son aide précieuse pour la mise à jour des informations sur ce site.

 

Aidez-nous à mettre en lumières vos structures et la richesse de vos territoires !

La très grande majorité des sites Ramsar français ont été créés sur des aires déjà protégées en totalité ou en partie par d’autres statuts (Parc naturel régional, réserve de chasse, sites du Conservatoire du littoral, sites Natura 2000, etc.) ou disposant d’une gestion intégrée et de centre d’accueil du grand public.

Afin de mettre en lumière ces territoires d’exceptions, l’Association Ramsar-France, en partenariat avec les Pôles-relais zones humides et l’Onema a regroupé sur le portail national des zones humides l’ensemble de ces informations.

 

Participez vous aussi à la mise à jour des informations de votre site sur le portail national des zones humides !!!

 

Bastien COÏC

Animateur de réseau – Association Ramsar-France
tel : 01.43.20.15.39
email : [email protected] [3]

 

Campagne d’information « Cap sur … » [1]

Page du site Ramsar des « Etangs du Lindre, forêt du Romersberg et alentours » [2]

Découvrir les sites Ramsar Français et les centres d’informations sur les milieux humides [4]