Compte-rendu de la journée du 10 novembre 2011 à Montpellier (34)
Près de 50 personnes étaient réunies le 10 novembre 2011 pour une première journée d’échange entre l’EID et les gestionnaires du Languedoc-Roussillon. Cette journée, à la fois technique et collaborative, a permis une meilleure compréhension mutuelle des enjeux de démoustication et des enjeux de conservation du patrimoine naturel pour travailler plus efficacement et avec le moindre impact sur le milieu.
Rappel du contexte
La gestion hydraulique est une composante essentielle dans la conservation de la biodiversité sur nos zones humides littorales. De nombreux sites disposent de plans de gestion hydrauliques qui permettent une gestion environnementale exemplaire. D’autres disposent de plans de gestion sans arriver à maîtriser l’hydraulique pour diverses raisons (absence d’ouvrages, ouvrages dégradés, conflit d’usage…) et enfin certains sites ne sont tout simplement pas gérés ou pas gérables (sans aménagements hydrauliques). A ceci s’ajoute le fait que la gestion hydraulique peut être différente en fonction des objectifs suivis, y compris entre orientations de gestions écologiques différentes.
Cet état induit des cas de figure très différents dans le contrôle des moustiques, le cas extrême étant un site où les variations du niveau d’eau sont anarchiques tout au long du printemps et de l’été, ce qui peut impliquer une multiplication des traitements anti-larvaires sur la zone.
Il apparaît donc nécessaire de faire émerger une gestion concertée prenant en compte tous les enjeux, qu’ils soient écologiques ou économiques.
Dans ce contexte, l’EID Méditerranée et le CEN L-R, avec le relais du Conservatoire du Littoral et du Réseau des gestionnaires ENP L-R, ont organisé une journée technique entre gestionnaires et agents de l’EID sur la gestion patrimoniale des zones humides méditerranéennes.
Cette journée, à la fois technique et collaborative, avait pour objectif une meilleure compréhension mutuelle des enjeux de démoustication et des enjeux de conservation du patrimoine naturel pour travailler plus efficacement et avec le moindre impact sur le milieu, avec comme question de fond : comment adapter au mieux notre gestion patrimoniale aux problématiques de démoustication dans le but de réduire les traitements sur les sites protégés, tout en conservant une efficacité de lutte contre les émergences ?
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