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Réseau national d’observation du littoral

Le Soere « Trait de côte »

Date de publication : 10/11/2015

La zone littorale constitue un espace à forts enjeux pour les années à venir, notamment compte-tenu des conséquences induites par le changement climatique. Ces conséquences justifient pleinement un suivi accru de l’évolution du trait de côte.

De nombreux dispositifs d’observation du trait de côte existent sur le littoral français. Une synthèse réalisée par le BRGM en 2011[1] [1] a recensé les différents observatoires et mis en évidence l’hétérogénéité des suivis (régularité du suivi, échelle spatiale,…), ainsi qu’une grande diversité des protocoles de mesures empêchant l’interopérabilité des données.

La mise en réseau des observatoires du trait de côte est donc nécessaire pour partager, capitaliser et valoriser ces données.

   [2]

Localisation de différents types d’observatoires du trait de côte pour le littoral français métropolitain. Source : Suanez et al. 2012[2] [3]

 

Les Systèmes d’observation et d’expérimentation au long terme pour la recherche en environnement (Soere) mettent en réseau des observatoires de l’environnement déployés sur des sites différents. AllEnvi (Alliance nationale de recherche pour l’environnement) est en charge de leur évaluation, leur structuration, leur labellisation et leur suivi.

 

Le Soere « Trait de côte » constitue un réseau d’observation, multi-sites et intégré, sur les trois façades littorales métropolitaines. Il est piloté par les universités de Caen, de Brest et de Montpellier, en collaboration avec des partenaires régionaux académiques et publics (Conseils généraux, régionaux, Dreal, DDTM…)

L’objectif est de pérenniser les séries temporelles à long terme, d’harmoniser les stratégies d’observations entre les laboratoires, de mettre en œuvre des moyens de mesures modernes pour une observation intégrée à la fois de l’évolution de l’objet « trait de côte » et des paramètres dynamiques fondamentaux de forçage. Les données de topographie littorale, transformées en Modèles Numériques de Terrain (MNT), constituent une information de base pour l’élaboration de modélisations numériques ou même physiques afin d’engager des recherches prospectives orientées vers le devenir des systèmes littoraux.

Le suivi de sites-ateliers permettra de connaître l’impact des tempêtes, responsables des évolutions rapides du trait de côte, mais aussi de quantifier les tendances évolutives des volumes sédimentaires dans une approche à long terme plus prospective.

Une cartographie dynamique de l’évolution du trait de côte est disponible de 1895 à 2009, pour l’ensemble de la région Languedoc-Roussillon sur le Système d’observation Littoral-Trait de côte : [4]

[5]

 

Description du projet [6]

 

Franck Levoy
Université de Caen Basse-Normandie
Mail [7]
 
Christophe Delacourt
Université de Bretagne Occidentale
Mail [8]
 
Frédéric Bouchette
Université de Montpellier 2
Mail [9]

 



[1] [10] Bulteau T., Garcin M., Oliveros C., Lenôtre N. 2011. Synthèse des travaux menés sur l’observation de l’évolution du trait de côte. Rapport BRGM/RP-59396-FR, 136 p.

[2] [11] Serge Suanez, Manuel Garcin, Thomas Bulteau, Mathias Rouan, Loïc Lagadec et Laurence David, « Les observatoires du trait de côte en France métropolitaine et dans les DOM », EchoGéo [En ligne], 19 | 2012, mis en ligne le 10 février 2012, consulté le 15 octobre 2015. URL : http://echogeo.revues.org/12942 ; DOI : 10.4000/echogeo.12942