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Valorisation des broyats de bois flottés sur les plages d’Occitanie

La pollution de notre littoral est un sujet devenu récurrent. Heureusement, dans le même temps, une prise de conscience émerge que notre mer intérieure (et, plus généralement, tous les océans) ne doit pas devenir une poubelle, notamment pour les matières plastiques, qui sont fortement montrées du doigt. Et puis, il y a aussi des matériaux naturels qui parfois s’amoncèlent sur les plages, tels que les bois flottés amenés par les fleuves et transportés par l’action des vents et/ou des vagues. Un sujet auquel l’EID-Méditerranée s’intéresse, en termes de valorisation, et qui a fait l’objet d’une présentation au Parlement de la mer d’Occitanie fin janvier.

Mobilisation citoyenne

Le Parlement de la Mer [1], créé en 2013 par la Région (alors) Languedoc-Roussillon, s’est emparé de ce sujet, en lançant en 2017 un groupe de travail dédié aux macro-déchets littoraux. Ce groupe de travail s’implique dans la mise en valeur et l’accompagnement des actions de ramassage d’objets et détritus divers sur les plages. Car chaque année, on constate que des initiatives se multiplient dans ce sens, suscitant une forte mobilisation citoyenne. Mais ces actions ne sont pas toujours visibles, connues et reconnues. Et aussi bienveillantes soient-elles, elles manquent parfois de préparation, en lien avec les acteurs de la collecte des déchets.

Un guide à destination des gestionnaires de plage

Cette étude, financée par la Région, les Départements des Pyrénées-Orientales et de l’Hérault et l’ADEME, a permis de produire un document de synthèse des expérimentations conduites, guide qui se veut être un document pratique à destination des gestionnaires de plage.  Le but est d’apporter des pistes de valorisation qui ouvrent vers des solutions vertueuses en terme de gestion des cordons dunaires et des déchets mais aussi économiquement moins impactantes pour les collectivités locales.

Cette démarche a également mis en évidence la nécessité d’un travail partenarial entre les communes, les intercommunalités, les syndicats de bassins tous impliqués sur les questions de propreté, de déchets mais aussi de gestion du trait de côte et de biodiversité.

Source : Newsletter n°32 – EID Méditerranée – avril 2019 [2]