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Continuité écologique en marais littoraux méditerranéens

Stage de Anouck Dauber – mars-août 2023, coencadré par l’OFB et le Pôle-relais lagunes méditerranéennes

Depuis le 15 mars 2023, l’Office français de la biodiversité a accueilli Anouck Dauber sur son site national de Pérols (34) afin de poursuivre les travaux engagés depuis 2019 sur la continuité écologique et l’accueil piscicole dans les marais littoraux.

La transparence des ouvrages à la mer et une meilleure gestion hydraulique des marais littoraux sont des leviers importants pour la préservation des populations piscicoles qu’elles soient dulcicoles, amphihalines ou marines. L’étude et la connaissance de la continuité écologique (en particulier piscicole) de ces territoires doivent faire l’objet d’une attention particulière, pour accompagner la mise en œuvre :

Afin de parvenir à cette mise en œuvre à l’échelle des façades atlantique, Manche et mer du Nord ainsi que méditerranéenne, l’Office français de la biodiversité accueille, pendant 6 mois, Anouck Dauber actuellement en Master Eau et Littoral à l’université de Montpellier II. Elle sera appuyée techniquement par le Pôle-relais lagunes méditerranéennes et le Pôle-relais Marais atlantiques, Manche et mer du Nord (Forum des marais atlantiques).

Son sujet de stage porte sur la cartographie des unités hydrauliques cohérentes en marais littoral méditerranéen.

Suite aux premiers stages de 2019, 2020, 2021 et 2022 ce sont plus de 1300 ouvrages hydrauliques en marais littoraux qui ont été bancarisés dans le référentiel national des obstacles à l’écoulement (ROE). Leurs caractéristiques ont été collectées, standardisées suivant une typologie commune [1]. Sur les marais périphériques des lagunes, des travaux de géomatique portant sur la délimitation des casiers hydrauliques et leur bancarisation ont bien avancé grâce aux précédents stagiaires qui ont mis en application le protocole d’identification et de délimitation des UHC en marais littoraux (éditée en 2021 pour les 2 façades).

Actuellement les UHC des secteurs des marais de la Grande Maïre dans l’Hérault, des marais du narbonnais périphériques à l’étang de Bages-Sigean, le marais de Grande Palude en périphérie des palavasiens, et en Camargue : les marais des Grandes cabanes et le marais du Verdier sont désormais intégrés et visibles sur le Réseau Partenarial des Données sur les Zones Humides. [2]

Ces UHC permettent de décrire le fonctionnement hydraulique, la salinité, le niveau d’emboîtement de l’unité hydraulique (logigramme), et de calculer, pour la première fois, des surfaces précises de marais littoraux en France.

De plus, suite aux référencements des obstacles à l’écoulement et des UHC en marais, il sera plus aisé de connaître le nombre d’ouvrages hydrauliques connectés à chaque marais référencé ou encore de connaître le nombre d’ouvrages les connectant au réseau hydraulique, du cours d’eau à la lagune.

 

Anouck Dauber : [email protected] [4]

 

Voir la page : Continuité écologique en marais littoraux méditerranéens [5]


[1] [6] Cette limite correspondant à la laisse des plus hautes mers astronomiques (PHMA) (Shom). Elle peut se situer à la fois au niveau des plages mais aussi à la limite des lagunes et des cours d’eau.