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Appel à mobilisation pour la Journée mondiale des zones humides 2026 en Méditerranée

Il est désormais possible de faire labelliser vos animations pour participer à la Journée mondiale des zones humides 2026 [1].

Cet appel à mobilisation concerne l’organisation d’animations grand public en Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse, dans le cadre de la Journée mondiale des zones humides 2026 qui aura lieu du 31 janvier au 1er mars.

Que vous soyez gestionnaires de zones humides, scientifiques, acteurs associatifs, économiques, artistes…ou tout autre acteur intéressé, vous pouvez contribuer à sensibiliser autour de la préservation des zones humides.

Inscriptions via « J’agis pour la nature »

Comme les années précédentes, les animations de la JMZH seront recensées sur la plateforme « J’agis pour la nature » [2], proposée et animée par la Fondation pour la Nature et l’Homme.

En plus de permettre le recensement des animations au niveau national, la plateforme offre certaines fonctionnalités supplémentaires, notamment pour gérer les inscriptions à vos activités et contacter les participants inscrits ou faire appel aux utilisateurs de la plateforme autour de vous.

Un tutoriel complet [3] est à disposition pour détailler la procédure d’inscription et les fonctionnalités proposées.

 

Quelques consignes générales à respecter

  • Donner un titre informatif, le moins générique possible.
  • Évitez de nommer votre activité simplement « Journée mondiale des zones humides » sans autres précisions.
  • Éviter d’écrire en lettres capitales.
  • Choisir « Je découvre la biodiversité » pour le champ « Type d’activité » (sauf pour les chantiers nature = « Je préserve » ou « Je ramasse »)
  • Bien choisir l’événement « JMZH 2026 » dans le champ « Événement ».

Thème 2026 : Zones humides et savoirs traditionnels : célébrer le patrimoine culturel

Pour l’édition 2026, le thème de la Journée mondiale des zones humides est : Zones humides et savoirs traditionnels : célébrer le patrimoine culturel [4]

La JMZH est aussi une bonne opportunité pour valoriser vos actions passées, présentes ou futures et celles de tous les acteurs de la préservation des zones humides auprès d’un large public : habitants, élèves, visiteurs, élus, partenaires techniques et financiers, collègues et confrères d’autres territoires.

 

Le Pôle-relais lagunes méditerranéennes valorisera les animations en Méditerranée en temps réel sur sa page web dédiée au programme.

 

Les JMZH sont coordonnées en France par :

Cette initiative est proposée par le Pôle-relais lagunes méditerranéennes pour la 22ème année consécutive, avec l’aide de ses partenaires techniques et financiers : Office français de la biodiversité, agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, DREAL PACA, Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur, Région Occitanie, Département des Bouches-du-Rhône, Département de l’Hérault, Fondation Lemarchand et groupe Accor.

 

Nathalie Chokier / Tour du Valat, mail : [email protected] [5], tel: 04 90 97 29 56

 

Suivi des déplacements du Crabe bleu en Méditerranée : premiers enseignements de la télémétrie acoustique

Publié Par prlm Sur Dans Suivi en milieu lagunaire | Pas de commentaire

Dans le cadre de la dynamique invasive du Crabe bleu (Callinectes sapidus) en Méditerranée française, deux études de télémétrie acoustique d’une ampleur inédite ont été déployées en Occitanie et en Corse. L’objectif est de mieux comprendre les déplacements, l’activité et l’utilisation des habitats (lagunaire et marin) par l’espèce, afin d’orienter plus efficacement les actions de gestion. Présentés lors de la 4e Conférence interrégionale Crabe bleu à Mauguio, les premiers résultats offrent un éclairage nouveau sur les comportements différenciés entre mâles et femelles, ainsi que sur le rôle déterminant des conditions environnementales, en particulier la salinité.

Le dispositif repose sur un réseau de 133 hydrophones, installés à la fois en mer, dans les graus et dans 4 lagunes méditerranéennes : Canet-Saint-Nazaire, Salses-Leucate, Méjean (étude en Occitanie) et Biguglia (étude en Corse). Ces sites ont été choisis pour leur diversité hydrologique, leurs situations sur la façade maritime, leurs degrés de connectivité à la mer et leur exposition variable à l’invasion.

Entre 2023 et 2025, 135 individus ont été marqués au total (31 en Corse et 104 en Occitanie), avec une répartition équilibrée entre mâles et femelles, et une attention particulière portée aux femelles grainées. Chaque émetteur transmet toutes les 30 secondes (Corse) ou 90 secondes (Occitanie) des données, permettant une analyse fine de la distribution temporelle et spatiale des détections.

Les premières analyses montrent des différences marquées entre les deux sexes. Les femelles présentent des comportements plus exploratoires : elles se déplacent davantage, utilisent des surfaces plus vastes (e.g. résultats en Corse : jusqu’à 5,23 km² en KUD[1] [6] contre 1,22 km² pour les mâles) et montrent une activité nocturne plus soutenue. Elles tendent également à quitter les lagunes en été et en hiver, probablement à la recherche de conditions favorables ou pour rejoindre le milieu marin pour pouvoir effectuer la ponte des œufs.

À l’inverse, les mâles se révèlent plus sédentaires, occupant des zones plus restreintes et manifestant une activité plus importante en journée. Ils apparaissent davantage liés aux secteurs de salinité moyenne ou basse, notamment en période estivale.

La salinité constitue un facteur clé dans l’organisation spatiale de l’espèce. Les femelles montrent une préférence forte pour la gamme 32–34 PSU, tandis que les mâles disposent de deux fenêtres favorables : 14–20 PSU et 34–38 PSU, avec une occurrence maximale autour de 18–20 PSU. Ces préférences expliquent en partie la distribution observée dans les lagunes : forte concentration des femelles aux graus ou en zone nord-ouest à Salses-Leucate, repli hivernal net à Canet-Saint-Nazaire, ou occupation variable à Méjean selon les saisons.

Les écarts entre sites témoignent également de l’influence de la configuration physique des lagunes et de leur degré d’ouverture vers la mer. Par exemple, Biguglia apparaît particulièrement favorable, avec des conditions de salinité et de température permettant une activité élevée et une occupation diversifiée des habitats.

Ces résultats, bien que préliminaires, constituent un pas essentiel vers une meilleure compréhension de la dynamique spatio-temporelle du Crabe bleu, et donc vers des stratégies de gestion plus ciblées. Les perspectives incluent l’intégration des données environnementales (salinité, température, échanges lagune-mer), l’extension du suivi à davantage de sites, et la couverture de plusieurs cycles annuels afin de mieux saisir les variations interannuelles.

 

L’étude en Occitanie, portée par la Fondation Biotope pour la Biodiversité, a bénéficié du soutien technique et financier de la DREAL Occitanie et du Fonds vert.

 

➔ Télécharger la présentation du 6 novembre 2025 – 4ème conférence interrégionale Crabe bleu [7]

«Suivi des déplacements de Callinectes sapidus par télémétrie acoustique dans les lagunes méditerranéennes françaises et en proche côtier» [7]

 

Marie GARRIDO – OEC
[email protected] [8]

Eric DURIEUX – UCPP
[email protected] [9]

Romain BERTHO – Biotope
[email protected] [10]

Noémie JUBLIER – Blue Survey
[email protected] [11]

Lucas BERENGER – Biotope
[email protected] [12]

 


[1] [13] KUD : Kernel Utilisation Distribution (Blanc et al., 2005)

Workshop international sur la gestion des crabes bleus en Méditerranée – Retour d’expérience

Publié Par prlm Sur Dans Dernières actus | Pas de commentaire

Le workshop international consacré à la gestion des crabes bleus en Méditerranée, organisé par le SPA/RAC a eu lieu en janvier 2025 au ministère de l’agriculture à Rome. L’événement a rassemblé 16 pays méditerranéens, réunissant experts, chercheurs et acteurs socioprofessionnels pour partager leurs connaissances et expériences. L’objectif principal était d’identifier les meilleures pratiques pour contrôler les populations de crabes bleus, réduire leurs impacts écologiques et encourager le développement d’une économie locale durable.

Le workshop a d’abord fait un point sur l’état actuel des connaissances. Sur le plan biologique, la reproduction, la fécondation et la croissance des deux espèces de crabes bleus sont aujourd’hui relativement bien documentées. Cependant, plusieurs lacunes majeures persistent. Sur le plan écologique, si les niches thermiques des deux espèces et les niches de salinité pour Callinectes sapidus sont connues, les informations sur leur régime alimentaire, leur rôle dans les réseaux trophiques et leurs impacts précis sur la biodiversité demeurent très limitées.

Les discussions ont également mis en évidence un manque crucial de données sur les stocks de crabes bleus, rendant difficile l’élaboration de plans de lutte efficaces. Les recommandations soulignent la nécessité de combiner l’évaluation de ces stocks avec l’analyse des impacts sur les écosystèmes et une meilleure implication des acteurs sociologiques. Parmi les enjeux identifiés figurent la détermination des engins de pêche les plus adaptés, ainsi que la reconnaissance du rôle inévitable que joueront la consommation et la commercialisation des crabes dans les stratégies de gestion.

Le workshop insiste fortement sur l’importance de la coopération régionale, nationale et internationale, considérée comme un levier essentiel pour harmoniser les approches, mutualiser les connaissances et construire des réponses concertées face à l’expansion du crabe bleu en Méditerranée. L’échange continu d’expériences et la collaboration entre les régions sont présentés comme des conditions indispensables au succès des actions futures.

Enfin, un panorama complet des actions menées en Méditerranée pour gérer l’invasion des crabes bleus Callinectes sapidus et Portunus segnis a été effectué. Il rappelle d’abord les principaux cadres juridiques internationaux et européens encadrant la gestion des espèces invasives. Plusieurs pays méditerranéens ont développé des plans d’action spécifiques : exploitation commerciale encadrée en Espagne, plan territorial en Corse, plan national de confinement en Italie et stratégie de valorisation très développée en Tunisie. Le rapport recense aussi diverses initiatives visant à encourager la consommation du crabe bleu, à travers des projets éducatifs, culinaires et de sensibilisation. Une forte dynamique de coopération internationale se développe, avec des projets transfrontaliers (Italie-Tunisie, Italie-Slovénie, Espagne-Portugal) et un programme régional de la GFCM. Le document souligne que l’éradication est impossible : la priorité est désormais l’atténuation des effets de l’invasion via le contrôle des populations, la réduction des impacts écologiques et le soutien aux filières touchées. Il propose cinq axes clés : suivi scientifique, contrôle spatial et pêche ciblée, sensibilisation, détection précoce, et coopération internationale. Enfin, il recommande la création d’un comité méditerranéen dédié pour harmoniser les efforts et coordonner les actions de gestion à l’échelle régionale.

[14]

 

Les documents sont consultables sur le site web du SPA/RAC [15]

➔ Télécharger la présentation du 7 novembre 2025 – 4ème conférence interrégionale Crabe bleu [16]
« Workshop international sur la gestion des crabes bleus en Méditerranée – Retour d’expérience » [16]

 

Guillaume Marchessaux

Chargé de Recherche IRD

MIO – Institut Méditerranéen d’Océanologie

[email protected] [17]

Détermination de la répartition du crabe bleu américain dans le delta du Rhône (Camargue)

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Stage de Chloé Berthoud au Parc naturel régional de Camargue

Suite à l’expansion exponentielle du crabe bleu en Camargue, le Parc naturel régional de Camargue a lancé une étude de détermination de la répartition du crabe bleu et de lutte contre cette espèce exotique envahissante. Elle a été réalisée en 2025 par Chloé Berthoud, stagiaire agronome, et encadrée par Delphine Marobin-Louche, chargée de mission mer et littoral au sein du pôle Mer et Littoral. Une aide supplémentaire a été apportée par les écogardes marins Jenna Da Cunha et Pauline Lajarrige pour les missions de terrain ainsi que les mesures.

Durant cette étude, une forte participation des acteurs locaux a été mobilisée, grâce au partenariat engagé par le Parc depuis des années. En effet, les retours d’observations et échantillons des pêcheurs professionnels petits métiers ont été indispensables. Les acteurs du territoires concernés par la présence du crabe ont été sollicités pour échanger conjointement. Gestionnaires de zones humides, gardes littoraux, gardes digues, pêcheurs professionnels, et chercheurs ont donc été régulièrement réunis autour de ce travail. Ces échanges ont permis une co-construction des actions et un enrichissement des données de veille sur la propagation du crabe bleu.

Ainsi, un suivi biométrique a été mis en place à l’échelle du delta camarguais durant les mois de juin à août 2025. Il s’agit de relever sur chacun des crabes capturés des mesures biométriques utiles à une future analyse. En comparant les tailles des individus, il est possible de déterminer l’habitat favorable à chaque stade de développement de l’espèce.

Pour ce faire, des zones de pêche ont été identifiées avec des enjeux et des opérateurs différents. Cinq pêcheurs professionnels pratiquant sur plusieurs types de milieux se sont portés volontaires pour approvisionner l’étude en crabes bleus. Les équipes du Parc ont également contribué à la pêche de crabes, par le biais de pêches scientifiques, à l’étang d’Icard, ou de pêches à caractère exploratoire au niveau du domaine de la Palissade et de l’embouchure du Grand Rhône.

En parallèle, sur la même période, un suivi larvaire a été mené. Trois zones d’étude correspondant à des lieux d’échange avec la mer (Herbier marin de Beauduc et le canal des Impériaux) ou qui avaient déjà été colonisés par des juvéniles (la « Bassine » à Port-Saint-Louis sur la plage Napoléon) ont été selectionnées. Ensuite, le suivi consistait en la pose de collecteurs confectionnés par le Parc à l’aide d’une fleur de douche, d’un boots et d’un lest en béton, selon un protocole existant de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (F.A.O). Dans chaque lieu sélectionné pour l’étude, trois réplicats ont été installés en prenant en compte l’hétérogénéité des habitats. Les collecteurs ont été immergés durant 7 jours, avant d’être retirés pour récupération de la faune benthique contenue dans les mailles de la fleur de douche.

Le contenu du collecteur a été préparé avec de l’eau douce puis l’ensemble a été filtré dans un tamis de maille 250 µm en laboratoire, les larves y restant alors en suspension.  La matière organique a été retirée. Les larves ont ensuite été conservées dans des bocaux en verre remplis d’éthanol pour faire ensuite l’objet d’une analyse au zooscan, dans les locaux de notre partenaire scientifique, l’Institut Méditerranéen d’Océanologie de Marseille, avec l’aide du chercheur Guillaume Marchessaux. Cet appareil a ainsi permis d’analyser le plancton contenu dans l’échantillon et ainsi d’identifier la présence ou l’absence de mégalopes de crabe bleu.

 

Les résultats de ces analyses sont disponibles via le lien suivant : Mémoire Chloé Berthoud [18]


Focus embouchure du Rhône

Un étang temporaire s’est formé récemment au niveau de l’embouchure du Grand Rhône, et la présence de crabes bleus a été confimée. Ce lieu a permis à l’équipe en charge de l’étude de retirer, de façon hebdomadaire, des crabes du milieu, grâce à l’organisation de pêches. Ce lieu est accessible depuis la plage Napoléon (Port-Saint-Louis-du-Rhône) et les crabes bleus y sont abondants, notamment les juvéniles. Il est possible d’en faire le tour à pied et de pêcher le crabe bleu à l’aide d’une épuisette rigidifiée par du fil de fer. En seulement trois mois, 562 crabes ont été pêchés, dont 4 femelles grainées. Comme une femelle grainée pond environ 2 millions d’œufs, on peut donc avancer qu’il a été évité la dispersion potentielle de 8 000 562 d’individus.

Valorisation du crabe bleu : Obstacles et perspectives du développement d’une filière commerciale en France

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En 2025, deux stages se sont intéressés au potentiel de valorisation du crabe bleu en Méditerranée française : le premier d’Axel Gaugain au sein du SGAR Occitanie, le second par Jérémy Vial à la Tour du Valat. Ces stages ont permis la consultation d’un grand nombre d’acteurs sur les obstacles ou leviers relatifs au développement d’une filière commerciale. Le résultat de ces deux missions complémentaires a été présenté lors de la conférence interrégionale dédiée au Crabe bleu le 6 novembre 2025 à Mauguio.

Face à l’implantation du crabe bleu en Méditerranée française, les autorités ont jusqu’à présent opté pour un modèle de régulation reposant sur des pêches subventionnées. Dans un contexte budgétaire contraint, en particulier sur le Fonds vert, la pérennité d’un tel modèle semble remise en question, en même temps que la valorisation économique se présente comme un palliatif potentiel, susceptible d’auto-financer la régulation et de contribuer aux revenus des pêcheurs dont l’activité a été le plus impactée par l’invasion.

Les pistes de valorisation restent, pour le moment, largement conditionnées par l’accès à la criée du Grau-du-Roi – 2.2t commercialisés entre janvier et septembre 2025. Tandis que la criée offre un débouché aux pêcheurs de Camargue, du Gard et de l’Hérault, à un prix relativement élevé – entre 4-8€ / kilo -, ceux de Berre, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales sont imbriqués dans des marchés très décentralisés, où le réseau de grossistes et de mareyeurs joue un rôle central. Quant à eux, les pêcheurs corses sont particulièrement vulnérables, faisant face à une insularité et une dépendance à un marché italien déjà saturé.

La centralité de ces facteurs géographiques tient aux fortes contraintes logistiques qu’imposent le stockage, le transport et la pêche du crabe. Vivant ou frais, il subit une rapide dégradation ; congelé, il perd énormément en valeur et fait face à la concurrence des importations tunisiennes. L’extraction manuelle de la chair paraît difficile à rentabiliser au prix du marché, tandis que les méthodes existantes d’extraction mécanique engendrent une perte de propriétés organoleptiques. Par ailleurs, l’irrégularité et la saisonnalité des apports constituent un frein au développement d’une filière de transformation. Dans ce contexte, l’enjeu principal est d’adapter l’offre de produits à ces contraintes : en parallèle de la vente du crabe vivant, à privilégier pour les zones de criées, la préparation de bisque ressort comme un débouché pertinent, susceptible de répondre aux enjeux des zones PACA et Corse.

Trois leviers ont été proposés pour avancer à court terme. D’abord, à l’échelle de la façade, initier un véritable programme de communication à destination des consommateurs et des professionnels (mareyeurs et grossistes), valorisant la consommation du crabe bleu comme un acte “engagé”. Ensuite, en Occitanie, encourager une systématisation des débarquements en criée, afin d’amorcer une dynamique de filière par l’augmentation de l’offre. Enfin, en PACA et/ou en Corse, mobiliser les financements disponibles (FEAMPA), afin d’accompagner un ou plusieurs acteurs dans la collecte, le stockage et des projets de première transformation.

 

➔Télécharger la présentation du 6 novembre 2025 – 4ème conférence interrégionale Crabe bleu [19]

« Valorisation du crabe bleu : Obstacles et perspectives du développement d’une filière commerciale en France » [19]

 

Axel Gaugain (SGAR Occitanie)

Jérémy Vial (Tour du Valat)

 

Dynamique spatio-temporelle et perceptions des pêcheurs de l’invasion de Callinectes sapidus dans les lagunes italiennes et dans l’étang de Berre

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L’étude s’appuie sur les connaissances écologiques locales (LEK) pour reconstruire la dynamique historique du crabe bleu (Callinectes sapidus) et collecter des informations clés dans une lagune française (Berre) et cinq lagunes italiennes (Venise, Goro, Lesina, Oristano, Trapani).

Les résultats révèlent une augmentation significative des populations, avec des schémas de croissance contrastés : généralement constante, mais rapide, suivie d’une phase stable, puis d’un nouveau pic à Goro, très rapide à Berre et lente à Lesina.

Les questionnaires ont permis de caractériser la fréquence, les comportements et la saisonnalité du crabe bleu, plus actif au printemps ou en été selon la lagune, ainsi que ses impacts sur la pêche : dommages aux engins, pertes économiques et diminution d’espèces commerciales (notamment crabe vert, palourde à Berre et Goro, anguille à Lesina). Ils ont également permis d’estimer les revenus, plus élevés à Berre qu’en Italie en général. Les perceptions des pêcheurs oscillent entre menace et opportunité, avec des propositions de gestion pour limiter les impacts ou valoriser la ressource. Pour approfondir la compréhension spatiale, des cartes participatives ont été utilisées afin d’indiquer les zones d’observation par saison, le sexe et la quantité pêchée. Géoréférencées et analysées sous QGIS, elles ont permis d’identifier des zones de forte concentration : par exemple, au printemps et en été, les mâles sont surtout présents à l’est (bassin de Vaine) et près des rivières au nord, tandis que les femelles ovigères apparaissent en hiver au sud, mais sont fréquentes au printemps et en été dans le nord, le sud-ouest et le bassin de Vaine.

Ces informations sont essentielles pour définir des stratégies de contrôle ciblées et adaptées aux dynamiques locales, car comprendre le passé est indispensable pour mieux gérer l’avenir.

 

➔Télécharger la présentation du 6 novembre 2025 – 4ème conférence interrégionale Crabe bleu [20]

« L’observatoire du Crabe bleu dans l’étang de Berre : Programmation des captures ciblées et autres actions » [20]

 

Marina CHIAPPI

Institute for Marine Biological Resources and Biotechnology of the National Research Council CNR-IRBIM

[email protected] [21]

Offre de stage « Etat des lieux des enjeux piscicoles sur le territoire du SAGE Camargue Gardoise »

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Offre de stage « Etat des lieux des enjeux piscicoles sur le territoire du SAGE Camargue Gardoise »

Voir l’offre détaillée ci-dessous.

L’observatoire du Crabe bleu dans l’étang de Berre : Programmation des captures ciblées et autres actions

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Dans l’étang de Berre en PACA, le crabe bleu est présent depuis le début des années 60. Les captures du crabe bleu sont restées très exceptionnelles jusqu’à l’automne 2023 où des pêcheurs ont remonté jusqu’à 80 crabes par marées. Des pêches de régulations et de suivis ont été mises en place entre mai et octobre 2024, avec un suivi biométrique. Un pic d’abondance été observé entre août et octobre 2025. En revanche aucune conclusion n’a été possible sur la répartition temporelle et la structure de la population. À la suite de cette première campagne de pêches en 2024, les besoins sont : 1) de poursuivre les actions de régulation, 2) d’acquérir de la connaissance spécifique sur le cycle de développement du crabe bleu dans l’étang pour cibler la régulation et étudier sont impact sur la biodiversité et enfin 3) de soutenir la pêche locale vers une adaptation des engins de pêche et une valorisation locale du crabe bleu.

Le Gipreb bénéficie d’un FEAMPA partenariat science-pêche sur 2025 et 2026 pour réaliser un programme d’actions sur le crabe bleu reprenant les 3 axes mentionnés précédemment. Ce financement européen est porté en partenariat avec l’OP du Levant. Le Fonds Vert et le Conseil Départemental 13 apportent également leur soutien financier pour ce programme.

Pour le volet régulation, il était prévu initialement de réaliser en 2025 et 2026 deux campagnes de 60 actions de pêches réparties sur la période d’activité du crabe bleu soit d’avril à novembre. En 2025, les actions de pêches n’ont démarré qu’en octobre (retard accumulé sur le montage et l’instruction du dossier FEAMPA et le marché des pêches). Une action de pêche consiste à placer 10 filets à anguille répartis dans l’étang pendant au moins 24h. A l’issue de la pêche, les crabes débarqués sont récupérés par le Gipreb pour être sexés et mesurés.

Ces mesures biométriques serviront pour le 2e volet d’actions du programme afin d’optimiser l’effort de pêche. Également, un suivi télémétrique pour suivre les déplacements des individus et des mesures d’ADN environnemental compléteront les données sur la population de crabes bleus. Ces suivis sont actuellement en cours jusqu’en 2026. Enfin, l’impact du crabe bleu sur la biodiversité n’a jusque-là pas été étudié dans l’étang. La menace que cela représente notamment sur la ressource en palourdes nécessite de connaître et quantifier ce potentiel impact. Une étude sur les contenus stomacaux des crabes bleus a également été lancée en 2025 et est en cours jusqu’en 2026, de même qu’une collaboration avec Guillaume MARCHESSAUX sur la prédation du crabe sur la palourde.

Pour finir, le Gipreb travaille en collaboration avec la Région SUD afin de trouver des pistes de valorisation économique du crabe bleu permettant de soutenir la pêche locale et de pérenniser la régulation de l’espèce. Pour cela, le Gipreb souhaite accompagner les pêcheurs vers une adaptation des engins de pêche. À une échelle plus locale, le Gipreb réalise aussi des actions de sensibilisation et dégustation lors d’évènements autour de l’étang.

 

[22]Télécharger la présentation du 6 novembre 2025 – 4ème conférence interrégionale Crabe bleu [22]
« L’observatoire du Crabe bleu dans l’étang de Berre : Programmation des captures ciblées et autres actions » [22]

 

Julie DULEY

Chargée d’étude crabe bleu / herbiers – Gipreb

[email protected] [23] – 07 82 67 62 79

Retour sur la journée d’échanges « Continuité écologique et accueil piscicole en marais littoraux : réflexion collective pour des outils d’aide à la gestion »

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13 octobre 2025 – OFB, Pérols

Cette journée d’échanges, organisée par le Pôle-relais lagunes méditerranéennes (CEN Occitanie) dans le cadre du projet Life Biodiv’France coordonné par l’OFB, a rassemblé 39 participants issus des sphères scientifiques et techniques autour d’un objectif commun : mieux intégrer la continuité écologique piscicole dans la gestion des marais littoraux.

Faisant suite au webinaire du 26 juin [24] dernier, cette rencontre a permis de partager les connaissances actuelles sur la migration de l’anguille, de présenter des outils de suivi et d’aide à la décision et de favoriser les échanges entre gestionnaires et scientifiques pour une meilleure prise en compte opérationnelle de cet enjeu.

Les résultats d’une enquête conduite dans le cadre du Life Biov’France, auprès de 20 structures gestionnaires, portant sur 182 ouvrages hydrauliques en lagunes et marais littoraux ont été présentés. Cette enquête, menée par le Pôle-relais lagunes méditerranéennes (CEN Occitanie) vise à dresser un état des lieux des pratiques et outils de gestion liés à la continuité écologique piscicole dans les 3 régions méditerranéennes. Cet état des lieux est notamment requis dans le cadre de la feuille de route du Groupe de travail « Anguilles en lagunes » [25]coordonné par l’association Migrateurs Rhône Méditerranée.

Les résultats montrent une gouvernance globalement solide : bonne connaissance des ouvrages, existence d’instances de gestion de l’eau, multiplication des plans de gestion depuis 2017 et forte implication des gestionnaires.

Cependant, l’intégration de la continuité écologique piscicole reste encore partielle et souvent indirecte, abordée au travers d’autres enjeux (qualité de l’eau, biodiversité, adaptation au changement climatique).

Les freins identifiés :

Ces constats ont servi de base aux échanges de la journée et soulignent la nécessité :

Aspects techniques et biologiques de la continuité : un lien renforcé entre science et gestion

Les échanges ont souligné l’importance de mieux relier les connaissances scientifiques aux pratiques de terrain.

Les chercheurs ont rappelé que la compréhension fine du cycle biologique de l’anguille, de ses besoins migratoires et des facteurs déclenchants (hydraulique, température, salinité) est essentielle pour adapter la gestion des ouvrages. Il reste néanmoins indispensable d’acquérir des données sur le milieu pour évaluer la qualité de l’accueil en marais littoraux avant de gérer hydrauliquement les marais à la faveur de plus de continuité écologique pour les poissons migrateurs. L’évaluation de la franchissabilité des vannes et clapets nécessite une approche croisée entre hydraulique et biologie : mesurer les vitesses d’écoulement, les niveaux d’eau amont/aval et les capacités de nage des différents stades de développement (notamment les civelles). Ces paramètres permettent de définir des règles de gestion plus adaptées, comme l’ajustement des ouvertures pour créer des conditions favorables au passage des poissons.

Plusieurs solutions techniques ont été discutées :

Les interventions ont également insisté sur la nécessité de suivre les populations et les flux migratoires.

Les méthodes disponibles – des plus simples (flottangs, pièges à civelles) aux plus sophistiquées (télémétrie, capture-marquage-recapture) – offrent des solutions adaptées à chaque contexte.

Ces retours d’expérience scientifiques constituent des ressources précieuses pour les gestionnaires, qui peuvent s’en inspirer pour concevoir leurs propres dispositifs de suivi, mutualiser les moyens et objectiver leurs décisions de gestion.

Des outils opérationnels en développement

L’après-midi a été consacrée à deux ateliers techniques :

Ces retours ont montré la nécessité d’une connaissance fine des niveaux d’eau et des flux, ainsi qu’une approche pragmatique de la franchissabilité des ouvrages, adaptée à chaque contexte local.

Conclusions et perspectives de la journée

 Le Pôle-relais lagunes méditerranéennes remercie vivement l’ensemble des intervenants, participants et partenaires pour leur contribution afin de faire progresser collectivement la continuité piscicole en marais littoraux.

Télécharger les présentations de la journée :

➞ Ouvrages prioritaires en lagunes et marais littoraux : constats de l’enquête et actions prévues au Life Biodiv’France [26](C. Rondeau & N. Barré, Pôle-relais lagunes méditerranéennes – CEN Occitanie) [26]

➞ Gestion des ouvrages en marais : défis et solutions pour l’ichtyofaune [27](P. Barran, ECOGEA) [27]

➞ Fenêtre de migration de l’anguille européenne en lagunes & marais littoraux : bilan des études et perspectives méthodologiques [28]( [28]D. Nicolas, Tour du Valat & E. Amilhat Université de Perpignan – CEFREM) [28]

➞ Gestion hydraulique et anguilles : retours d’expérience au Vaccarès, contraintes et pistes d’action [29](C. Lefebvre, MRM) [29]

➞ Mise en place de la base de données de suivi de la continuité écologique et du potentiel d’accueil des marais littoraux pour les poissons migrateurs et notamment de l’anguille européenne [30](N. Millan, [30]Pôle-relais lagunes méditerranéennes – CEN Occitanie & M. Bossaert, CEN Occitanie) [30]

Voir la rediffusion des interventions :

 

Suivi du phragmite aquatique : un premier atelier tenu le 4 novembre 2025 dans le cadre du Life AWOM

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Contexte et objectifs

Débuté le 1er janvier 2025, le Life AWOM (Aquatic Warblers on the Move) [31] a pour objectif de poursuivre les efforts de conservation en faveur du Phragmite aquatique, passereau migrateur le plus menacé d’Europe continentale. Ce projet, d’une durée de 5 ans, a pour vocation de développer un réseau de haltes migratoires complet, cohérent et résilient au changement climatique pour cette espèce, grâce notamment à la restauration de zones humides le long de sa route migratoire et sur ses quartiers d’hivernage.

Dans le cadre de ce projet Life AWOM (dont la Tour du Valat est bénéficiaire associé) et en appui au Plan National d’Action (PNA) [32] sur l’espèce animé au niveau national par Bretagne vivante, des campagnes de suivi de Phragmites aquatiques sont envisagées au printemps 2026 et 2027 en Méditerranée française.

Le 4 novembre 2025, un atelier a été organisé en visioconférence par le Pôle-relais lagunes méditerranéennes et la Tour du Valat. Il a réuni une vingtaine de participants, bagueurs et gestionnaires de sites du pourtour méditerranéen qui accueillent ou pourraient accueillir du phragmite aquatique en migration, ainsi que des partenaires du projet Life AWOM.

La réunion a eu pour objet :

Ce travail répond à l’enjeu de l’action 3 du PNA « Approfondir la connaissance et gérer favorablement les habitats du Phragmite aquatique sur les sites de migration pré-nuptial » à savoir que les connaissances sur la migration au printemps du phragmite aquatique sur le pourtour méditerranéen et le long de l’axe rhodanien restent lacunaires (contrairement au passage à l’automne sur la façade atlantique).

L’objectif consiste donc à mieux identifier en Méditerranée :

L’atelier a conduit à mettre en place les actions suivantes :

Nous remercions les intervenants partenaires : Bretagne vivante, le Groupe Ornithologique du Roussillon et le Groupe Ornithologique Normand pour leurs présentations à retrouver en annexe, ainsi que les participants qui ont pu se rendre disponible pour échanger sur ces suivis.

Cet atelier fait suite au 1er comité technique qui a eu lieu en 2024 [33], il fait partie de la série d’ateliers qui sera organisée par le Pôle-relais lagunes méditerranéennes pour favoriser les échanges au sein du réseau d’acteurs en Méditerranée, au profit de la conservation de l’espèce.

 

🔗Télécharger les présentations :

  1. Plan National d’Action en faveur du Phragmite aquatique 2022-31– C. BLAIZE, Bretagne vivante [34]
  2. Le LIFE AWOM – M. LACOMBE, Bretagne vivante [35]
  3. Protocole Acrola, suivi de la migration du Phragmite aquatique en France – C. BLAIZE, Bretagne vivante [36]
  4. Recherche du Phragmite aquatique en migration prénuptiale. Sur la ZPS FR9112025 du complexe lagunaire de Canet-St Nazaire – M. AUBRY, Groupe Ornithologique du Roussillon [37]
  5. AWOM GONm Suivi télémétrique. Mission Espagne Aout 2025 – JM SAVIGNY, Groupe Ornithologique Normand [38]

🎬Voir l’enregistrement des présentations [39]

 

Katia Lombardini (Tour du Valat / Pôle-relais lagunes méditerranéennes), [email protected] [40]

Nathalie Barré (CEN Occitanie / Pôle-relais lagunes méditerranéennes), [email protected] [41]

Jocelyn Champagnon (Tour du Valat), [email protected] [42]

Julien Birard (Tour du Valat), [email protected] [43]

La Fresque des zones humides – un atelier collaboratif pour comprendre pourquoi protéger ces milieux essentiels

Publié Par prlm Sur Dans Dernières actus | Pas de commentaire

Le 14 octobre 2025, les étudiants du Master 2 GILVHA (Gestion Intégrée du Littoral et des Valorisation des Habitats Aquatiques) de l’Université de Corse ont participé à une expérience originale et engageante : la Fresque des zones humides. Cet atelier collaboratif, animé par Ramsar France et l’Office de l’Environnement de la Corse, visait à mieux comprendre les enjeux écologiques, économiques et sociétaux liés à ces milieux essentiels mais souvent méconnus.

 

À travers une approche scientifique, ludique et participative, les étudiants ont exploré les multiples fonctions des zones humides, les pressions qui les menacent et les leviers d’action possibles pour les préserver. En manipulant les cartes du jeu, en débattant et en construisant collectivement la « fresque », les participants ont pu visualiser la complexité et l’interdépendance des facteurs qui façonnent ces écosystèmes uniques.

La Fresque des zones humides s’appuie sur le rapport « Perspectives mondiales des zones humides » [44], publié par la Convention de Ramsar, et reprend ses grands axes pédagogiques :

Le cœur de l’outil repose sur un jeu cartes richement illustrées, réparties en 7 catégories thématiques. Chaque carte contient une information clé, accessible et synthétique, permettant d’établir des liens entre les différents aspects des zones humides. Cet exercice favorise la compréhension systémique des enjeux et la prise de conscience de leur importance.

Une fois ce projet finalisé par Ramsar France et le Forum des Marais Atlantique (FMA), cet outil sera mis à disposition des acteurs. Il comprendra l’ensemble du matériel nécessaire à l’animation : guide animateur, support de présentation, jeu de cartes et wiki explicatif.

L’objectif est clair : faire de la Fresque des zones humides un outil de sensibilisation puissant et fédérateur, capable de mobiliser un public toujours plus large autour de la préservation de ces milieux remarquables, véritables réservoirs de biodiversité et alliés précieux face au changement climatique.

Nous espérons que cette fresque sera diffusée largement et contribuera à renforcer la compréhension et la protection des zones humides, en Corse comme ailleurs.

 

 

Denis BERLEMONT
Ramsar France
[email protected] [45]

Marie GARRIDO
Office de l’Environnement de la Corse
Chargée de projets pour la région Corse du Pôle-relais lagunes méditerranéennes
[email protected] [46]

 

Retour sur la Journée de formation sur la salinisation organisée par FNE Occitanie Méditerranée

Publié Par prlm Sur Dans Dernières actus | Pas de commentaire

FNE Occitanie Méditerranée (FNE OcMed) a organisé le 18 juin 2025 une formation sur la salinisation à Montpellier. Cette journée, qui a réuni une trentaine de personnes, a permis de mieux appréhender les différents processus de salinisation à l’œuvre en Occitanie ainsi que les différents moyens pouvant être, ou non, mis en œuvre pour les gérer.

Programme de la journée :

  1. Comprendre les phénomènes de salinisation
  2. Enjeux de salinisation sur les aquifères littoraux de la narbonnaise
  3. Table ronde: « Quels projets et retours d’expérience des solutions mises en oeuvre pour gérer cette salinisation »?

Les présentations de cette journée sont disponibles en lignes sur le site web de FNE OcMed [47].