Expérimentation de dérive des objets flottants sur l’étang de Berre (13)
Date de publication : 27/06/2014
Des petits canards jaunes en plastique qui dérivent sur l’étang de Berre ? Effet d’optique ? Abus de jaune ? Imaginaire débordant ?
Rassurez-vous, c’est une véritable expérience scientifique…
Aidez le GIPREB, syndicat mixte pour la réhabilitation de l’étang de Berre, à la réussir…
A partir de fin juin et tout au long de l’été, si vous trouvez un petit canard échoué sur les bords de l’étang, téléphonez au GIPREB, il leur racontera son parcours…
L’expérimentation, qu’initie le GIPREB, consiste à reproduire les grands traits de la dérive des tapis d’algues libres dans la colonne d’eau. Les modèles simples de dérive sont basés sur le suivi spatial et temporel de la trajectoire en mer au cours du temps de flotteurs mis à l’eau en un point A et retrouvés en un point B. Outre un code d’identification, les petits canards contiendront une carte message appelant les personnes les ayant retrouvés sur le rivage à le signaler au Gipreb. Le déversement accidentel en 1992 d’un container libérant une flottille de 29 000 jouets de bain dans l’Océan Pacifique a montré toutes les potentialités du canard en plastique pour ce type d’expérimentation. Depuis, plusieurs lâchers de canards, à buts scientifiques, se sont succédé, notamment dans l’Arctique (par les glaciologues de la NASA), pour suivre les trajectoires de fonte des glaciers.
Une centaine de canards de bains seront ainsi mis à l’eau depuis différents points stratégiques du Grand étang et de l’étang de Vaïne au cours de l’été 2014. Plusieurs types de conditions météorologiques seront ciblés, en fonction des vents dominants, mistral et sud-est. Leur trajectoire sera enregistrée et viendra alimenter un modèle de dérive lagrangienne.
Certains d’entre eux seront équipés de dispositifs de traçage assurant un meilleur suivi de leur « voyage » dans l’étang.
Enfin, l’ensemble des données récoltées seront mises en relation avec les différents scénarios de courantologie déjà identifiés et simulés grâce au modèle de circulation hydrodynamique dont dispose le Gipreb.
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