L’exposition hippocampe quitte le territoire de Thau

Du 9 juillet au 20 Août 2016 à l’Institut Océanographique Paul Ricard

Après un an de présentation sur le territoire de Thau, l’exposition Hippocampe conçue par le réseau CPIE Bassin de Thau débute son itinérance nationale. Première date à l’Institut Océanographique Paul Ricard sur l’île des Embiez du 9 juillet au 20 Août 2016.

L’Exposition Hippocampe : immersion dans la lagune de Thau

L’Exposition est une création originale du réseau du CPIE Bassin de Thau. Ce projet multipartenarial est issu du programme Hippo THAU de science participative sur l’hippocampe (initié par l’association Peau- Bleue, membre du réseau CPIE Bassin de Thau), et valorise les données récoltées depuis 10 années. L’IOPR a participé activement au comité scientifique de l’exposition coordonné par Patrick Louisy commissaire scientifique de l’exposition.

Ludique et insolite : une boîte bleue de 90m² invite le visiteur à s’immerger dans le monde mystérieux de l’hippocampe. Ambiance tamisée, fond sonore et modules interactifs jalonnent le parcours de visite. Nous sommes sous l’eau, chez l’hippocampe !

Après une diffusion en Languedoc-Roussillon sur 2015 (plus de 5 000 visiteurs), elle est présentée par l’Institut Océanographique Paul Ricard, membre actif du comité scientifique. L’occasion de mettre en valeur la richesse et la particularité du territoire de Thau et de sa biodiversité abritant une grande diversité d’espèces... parmi lesquelles l’hippocampe ! Mais également de valoriser l’implication bénévole d’un grand nombre d’acteurs (plongeurs, pêcheurs, conchyliculteurs, scolaires, naturalistes) sans qui l’exposition n’aurait pu voir le jour.

L’Institut Océanographique Paul Ricard

« Connaître, faire connaître & protéger la mer » depuis 1996

L’Institut océanographique Paul Ricard est installé sur l’île des Embiez (Var). Depuis 1966, c’est une véritable vigie sur la Méditerranée. Aujourd’hui, les recherches sont orientées vers la biodiversité marine et l’impact du changement climatique, la gestion et le suivi des ressources vivantes (ex: l’oursin comestible), la restauration écologique et l’impact des molécules émergentes telles que les perturbateurs endocriniens sur des organismes marins. Ces recherches soulignent la forte implication de l’Institut océanographique Paul Ricard dans la problématique du changement climatique et s’inscrivent dans une démarche de protection des espèces et des habitats auxquels elles sont inféodées. L’institut demeure l’un des rares exemples de mécénat privé en matière de protection de l’océan et de recherche scientifique.