Appel à projets 2008, Résultats scientifiques et acquis pour les gestionnaires et décideurs
Coordinateurs : Bonhême I., Millier C., Imbard M.
Editeur : GIP Ecofor-MEDDE
Publiée en 2013
232 p., ISBN 978-2-914770-06-4
Piloté par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, le programme GICC veut favoriser le développement des connaissances sur le changement climatique en appui aux politiques publiques, en mobilisant des équipes de différentes disciplines : sciences physiques et biologiques pour la connaissance des impacts d’une part, sciences humaines et sociales au regard de l’atténuation et de l’adaptation d’autre part. Dans cet ouvrage de synthèse, les résultats scientifiques et acquis de quatorze projets sont présentés. Certains portent sur des mises en œuvre de l’atténuation, d’autres sur les impacts, la vulnérabilité et l’adaptation au changement climatique, alors qu’un projet ouvre la voie vers les services climatiques…
Les projets retenus pour financement dans l’appel à propositions 2008 du programme « gestion des impacts du changement climatique » (GICC) sont terminés et leurs rapports finaux ont été évalués lors des deux dernières réunions du Conseil scientifique. Le Lecteur trouvera dans l’ouvrage les « synthèses » de ces différents projets, demandées en sus des rapports finaux pour mieux valoriser et disséminer les résultats du programme GICC.
L’appel 2008 avait donné plus d’importance aux recherches liées à l’adaptation, en allant plus loin qu’une focalisation principale sur les impacts, jusque-là objet central de GICC ; cet infléchissement résultait de la mise en chantier du Plan National sur l’Adaptation au Changement Climatique (PNACC) et de ses conséquences au niveau régional et correspondant à une évolution corrélative des financements européens et internationaux : voir en particulier l’activité de L’ERA-net CIRCLE auquel le programme GICC est étroitement associé.
La répartition des projets montre bien cette percée, tout en notant que les sujets privilégiant l’atténuation ne sont pas oubliés (ici essentiellement dans le domaine des sciences sociales, mais certains projets d’adaptation comportent obligatoirement une partie concernant les puits et sources de carbone).
On constatera aussi que le premier projet significatif sur les services climatiques avait été sélectionné comme projet de base permettant ultérieurement l’utilisation des informations climatiques actuelles et projetées suivant les scénarios du GIEC par une communauté d’utilisateurs en vue de mieux s’adapter.
Le résultat principal, la mise à disposition opérationnelle de la plate-forme DRIAS par Météo-France depuis l’automne 2012, est un des points d’orgue du programme GICC. Cette anticipation par rapport à l’évolution des besoins est une réussite qui conditionnera significativement le développement des recherches sur des services climatiques plus intégrés dans les analyses des utilisateurs (administrations, collectivités, entreprises, associations, …).
Les capacités d’adaptation actuelles des communautés dépend beaucoup des perceptions et des pratiques (l’adaptation a déjà – bien sûr – commencé !) et doivent être soigneusement évaluées ; elles doivent être renforcées pour déboucher sur des actions plus efficaces ; elles doivent être prises en compte dans la conception et la mise en place des politiques publiques concernées. […]
Au moment où est attendu le nouveau rapport du GIEC (avec son cortège de débats nécessaires) et où les négociations au niveau mondial vont – on l’espère – déboucher sur un accord ambitieux et efficace, ce petit livre est un témoignage certes partiel de l’activité des communautés scientifiques concernées mais significatif ; il montre bien les apports de la recherche dans notre quête de solutions et il justifie de fait l’espoir que ce programme sera continué à partir de début 2014.[…]
Extrait de l’introduction de l’ouvrage présentée par Claude Millier, président du Conseil scientifique de GICC
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