Participation à l’enquête régionale en Languedoc-Roussillon
Date de publication : 30/10/2014
Les gastéropodes du genre Pomacea (escargots ampullaires) peuvent causer d’importants dégâts sur la végétation naturelle et cultivée des zones humides s’ils sont libérés dans l’environnement. La forte expansion de la population de Pomacea très féconde provenant des Amériques et récemment introduite en Espagne, engendre d’importants dégâts dans le delta de l’Ebre (Catalogne). Ce phénomène a conduit la Commission Européenne à prendre des mesures d’urgence, par la décision 2012/697/UE du 8 novembre 2012, visant à interdire l’introduction et la propagation de ce genre d’escargots aquatiques dans l’Union ainsi qu’à établir la mise en place d’un plan de surveillance au sein des États membres.
Pas encore observés en France, ils pourraient s’établir notamment dans les régions du Sud (Languedoc-Roussillon et PACA), sur rizières ou autres milieux aquatiques. Les repérer précocement permettra de lutter plus efficacement.
Les DRAAF/SRAL sont en charge de mener ce plan de surveillance, selon un protocole proportionné et adapté au risque d’implantation de ce genre de gastéropodes dans les différentes régions de France qui ont été classées en 3 types :
- type I : régions du sud de la France possédant des cultures rizicoles,
- type II : régions du sud de la France sans cultures rizicoles,
- type III : toutes les autres régions.
Le plan de surveillance en Languedoc-Roussillon vise à s’assurer de l’absence de populations d’escargots du genre Pomacea dans la Région, ou à détecter des populations de petite taille à un stade précoce du processus d’invasion biologique. Il s’appuie sur la sensibilisation des personnes ayant des activités professionnelles ou naturalistes dans les zones humides pour la recherche d’indices de présence de ces escargots, décrits dans une fiche « aide-mémoire » de terrain.
Ainsi, la DRAAF/SRAL du Languedoc-Roussillon mène une enquête sur la présence ou absence de cet escargot sur les zones humides du territoire régional auprès des gestionnaires de ces milieux. Celle-ci est basée sur le volontariat, et peut être réalisée lors des autres suivis de terrain.
Comment remplir cette enquête ?
Le but de l’enquête est de recenser d’éventuelles suspicions de présence de l’organisme nuisible, mais également d’en confirmer l’absence probable par la constatation de non détection d’indices de présence.
C’est pourquoi deux fiches de réponses sont proposées dans les feuilles du tableur (ci-contre) :
- une fiche destinée à signaler des indices de présence et à en détailler les observations ;
- une fiche destinée à informer de l’absence d’indices.
Cette fiche dite de « constat de non détection » doit permettre à la fois de quantifier l’effort de surveillance et de mettre en lumière l’information sur cette « non détection » par des observateurs sensibilisés, qui est une donnée très utile.
Afin de pouvoir situer et quantifier ces observations, des informations simples de coordonnées géographiques, de surfaces ou linéaires sont demandées. Il importe de les compléter, même de façon simplifiée (commune ou lieu-dit, estimation des linéaires ou surfaces), en particulier pour déterminer au mieux les secteurs géographiques couverts par les « non-détection ».
Pour simplifier le dépouillement il est proposé de dupliquer les feuilles de réponse, par zone géographique ou commune pour les enquêteurs parcourant des zones humides discontinues ou de grande surface.
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Télécharger les fiches de réponses (ci-contre)
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