Une convention a été signée entre la ville de Rognac et l’association Nostà mar pour la mise à disposition d’un local
Depuis 12 ans, Nostà mar construit le futur écomusée de l’étang de Berre (2ème plus vaste lagune méditerranéenne), projet spécifié dans ses statuts et déposé à l’INPI en 2012. L’écomusée est un concept qui possède son propre parcours naturel et naturaliste racontant l’histoire d’un territoire (cf. l’écomusée de la Crau à St Martin de Crau et celui de la forêt à Gardanne). Les sentiers du marais de la tête noire, propriété du Conservatoire du Littoral, ont été aménagés dans ce but avec les écoles, collèges et lycées locaux. C’est d’ailleurs une idée de Raphaël Grisel, directeur du Gipreb, qui, en visitant le marais en 2013, a trouvé que le site se prêtait bien à un aménagement pédagogique, tant au niveau historique que naturaliste. Sur le parcours, l’ancien port, la digue du marais salant et le chemin des Passadouires témoignent de l’occupation du littoral de l’étang de Berre par les Romains, grands bâtisseurs.
Il restait à relier ce parcours au bâtiment d’accueil de l’écomusée, ce qui est désormais chose faite. L’ancien night-club, entre la base nautique et sa plage et le Royal Provence est idéalement situé et en cours de rénovation au bord de la D113 à Rognac. Appartenant à la ville de Rognac qui en a fait l’acquisition, sa vue est splendide, en hauteur sur la petite mer, en face du canal de Caronte et, ce bâtiment, déjà répertorié par la DDTM, offre beaucoup de surface sur 3 niveaux. Il est également historique car il a été construit dans les années 1930 (voir photo 1955).
Le sentier du littoral de Rognac rentre dans sa dernière phase, il reste à achever les liaisons avec Vitrolles et Berre pour qu’une voie pédestre permette enfin de rester en contact avec cette petite mer si aimée de ses habitants. On rêve ensuite de voies maritimes afin de mettre en communication tous les sites historiques majeurs de notre territoire maritime (St Blaise, St Chamas, Istres, Marignane, Berre…). Les rêves deviennent souvent réalité, en tout cas, à Nostà mar on y croit.
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